En y ajoutant les bombardiers légers Vautour, en voie de radiation, et la flotte de transport, l’Armée de l’Air d’Israël alignait 350 avions opposés aux quelque 800 appareils de première ligne des forces aériennes arabes « unifiées », désormais presque entièrement dotées de matériel d’origine russe. Ils sont plus que jamais sûrs de détruire un jour cet Etat artificiel venu s’édifier sur leur terre sacrée. Il était sage de penser que, depuis trois semaines, parallèlement à la concentration de leurs troupes dans le Sinaï, les égyptiens auraient placé plusieurs patrouilles de MIG-21 en alerte à 5 minutes en bout de piste chaque matin dès l’aube. Ces hommes arrivaient en général des pays anglophones et se retrouvèrent rapidement aux postes-clé, à l’état-major et dans les unités navigantes. La première rencontre avec des chasseurs à réaction égyptiens eut lieu le 12 avril 1956 et se solda par la destruction d’un « Vampire » égyptien par un « Meteor » israélien. Elles furent très coûteuses en hommes et en machines et ne gênèrent que peu de temps les israéliens. Advertising in Online Show Daily Defence & Security events, Advertising and Marketing on Defence & Security News Web TV, Jordan Jordanian army ranks combat field military dress uniforms pattern grades uniformes combat. Plus de 45000 villageois fuient leurs terres. Ce fut donc avec le « Mustang » et le « Mosquito », appareils éprouvés et remarquables outils de guerre en leur temps, que se forgea le concept du chasseur-bombardier multi-rôle. Une victoire israélienne inédite fut remportée par une patrouille de deux Mirage qui réussit à abattre en mer un missile air-sol à grande portée Kelt tiré en direction de Tel-Aviv par un bombardier lourd égyptien Tupolev. Le système défensif ennemi dont les missiles avaient prélevé une si lourde part était désormais brisé et sans aucune efficacité. C’est oublier aussi que, par cet « arrangement », des milliers de palestiniens sont désormais sans toit. Le lendemain et le surlendemain, les israéliens pénétraient en Jordanie et en Syrie. Pour la seule Egypte, il avait été mis en place quelque 150 batteries de missiles SAM-2 et SAM-3 dont plus de 60 sur la rive même du canal. Les derniers « Spitfire » Mk IX, achetés aux tchèques pendant la guerre, furent livrés au début de 1949, portant le total à 50 appareils.
Mais telle n’était pas l’idée de Remez, qui allait nettement plus loin. Cette mutation du personnel s’accompagna de changements fantastiques dans la capacité opérationnelle des unités, grâce à de nouveaux avions qui arrivaient eux aussi. Chaque avion israélien était attaqué par des salves de douzaines de SAM. A ce moment, les unités terrestres avaient pénétré dans le Sinaï à leur tour sur l’axe central en direction de Jebel Libni, à mi-distance du canal, et la colonne mécanisée des parachutistes avait fait sa jonction avec Mitla, prenant de vitesse la contre-attaque ennemie qui commença à faire rage. Mais, aux yeux du Haut Commandement de l’époque, les problèmes les plus urgents étaient l’organisation. Attaque du convoi de Ben Shemen à Beit Nabala le 14 décembre 1947 ; Bataille de Neve Yaakov le 18 avril 1948 ; Attaque du Kibboutz Gesher les 27 et 28 avril 1948 ; Bataille de Kfar Etzion 13 à 15 mai 1948 ; Attaque du kibboutz de Gezer le 10 juin 1948 ; Forces armées jordaniennes : plusieurs brigades d'infanterie, deux brigades blindées et 20 avions de combat, répartis dans des positions défensives dans les deux fronts ouest et est. La vraie solution fut fournie par le Mirage III de Marcel Dassault. Deux heures après le premier largage, l’aviation de transport en effectua un second, parachutant des armes antichar, des jeeps et du ravitaillement, toujours sans réaction de l’ennemi. C’était aussi le seul à être équipé d’un viseur de bombardement. les forces terrestres de l'armée jordanienne. Les guérilleros de l’OLP marquaient le pas dans leurs efforts d’infiltration en Israël.

Quelques appareils sévèrement endommagés s’étaient posés sur le ventre au retour à leur base, et quelques pilotes avaient dû s’éjecter au-dessus du territoire ennemi et avaient été faits prisonniers. Une nouvelle politique arabe se dessine vis-à-vis d’Israël, qui se concrétise par le fameux plan Fahd dont le point 8 reconnaît implicitement l’existence de l’Etat d’Israël.