En 1815, Louis XVIII revient en France après la défaite de Napoléon à Waterloo. La compagnie de Jésus est de nouveau autorisée à enseigner, écartant de ce fait les professeurs républicains et déclenchant une colère nationale. La soirée du 26 juillet est le théâtre d'une guérilla urbaine entre forces de l'ordre et insurgés, qui vandalisent ce qu'ils trouvent[101]. L'assassinat du duc de Berry le 13 février 1820[19] par l'ouvrier bonapartiste Louis Pierre Louvel confirme la tendance enclenchée en Espagne. Depuis 1820, les républicains ont rallié la majeure partie de la Garde nationale à leur cause, ce qui fait environ 40 000 hommes. Une nouvelle formation de gauche émerge, balbutiant dans un premier temps lors de l'élection présidentielle de 1848. D'autant que, dans le même temps, les bancs de droite sont libérés par la quasi-disparition des députés monarchistes et bonapartistes. Si la société est clairement orléaniste à sa fondation, Cavaignac, Carnot et Bastide poussent le conseil central à élargir son périmètre aux francs-parleurs républicains, dont ils sont des membres influents. En 1816, Louis XVIII dissout la chambre introuvable et de nouvelles élections ont lieu, dans un climat plus propice aux républicains. Les sentences sont clémentes afin de ne pas faire de ces républicains des martyrs[37]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Fayette, informé le lendemain, décide de ne pas partir pour l'Alsace, laissant les révolutionnaires dans le flou le plus total. L'armée royale est officieusement vaincue dans la soirée, ne pouvant plus que protéger le château de Saint-Cloud où se trouvent Charles X et Polignac. Contrairement à Louis XVIII, il ne souhaite pas du tout mener une politique de conciliation entre Révolution et Ancien Régime. Louis-Napoléon Bonaparte espère pour sa part se délester du parti de l'Ordre pour gouverner sur sa propre popularité : dans une première tentative d'autonomie, il a remplacé le gouvernement Barrot par un gouvernement de partisans, ce qui suscite l'indignation du parti de l'Ordre, qui tolère cependant cet écart, la politique du gouvernement restant conservatrice[41]. Elle siège du 4 mai 1848 au 26 mai 1849. Dans le même temps, Augustin Thierry publie l'Histoire de la conquête de l'Angleterre par les Normands, faisant l'éloge de « l'esprit inné de liberté chez les Saxons »[59]. Des manifestations contre l'expédition de Rome, organisées par Ledru-Rollin le 13 juin, sont bousculées par la troupe tandis que les chefs montagnards et certains élus sont arrêtés ou poussés à l'exil. Les orléanistes et républicains jubilent et croient en un nouveau succès comme en 1827, le mot d'ordre étant la réélection des 221[96]. Cependant, à l'approche de l'élection présidentielle qui doit se faire au suffrage masculin, le parti de l'Ordre doit trouver un représentant susceptible de gagner, et n'a pas le temps de donner à l'un de ses dirigeants, comme Adolphe Thiers, ou Odilon Barrot, une popularité suffisante en province. Les étudiants, avec l'appui de Daunou, lisent partout à haute voix les ordonnances au peuple et leur expliquent en quoi elles violent la charte. On trouve parmi eux des légitimistes, heureux d'être débarrassés de la monarchie de Juillet, et des catholiques qui avaient souffert de restrictions sous le régime de Louis-Philippe[27]. Ils soutiennent l'enseignement laïque alors que le MRP reste sur sa position, c'est-à-dire pour l'enseignement privé. Ce conseil réunit à lui seul tout le futur personnel politique libéral de la monarchie de Juillet : Thiers, Rémusat, Barrot, Laffite et Casimir Perier, auxquels se mêlent de jeunes étudiants alors inconnus comme Auguste Blanqui. Après la prise de Belfort, le sentiment révolutionnaire doit se propager au pays entier, via les bastions carbonaristes des grandes villes françaises, ce que Gérard Minart appelle la « stratégie des dominos »[42].
Les républicains et les libéraux décident de s'organiser uniformément et créent une société à cet effet, Aide-toi le ciel t'aidera[72].
Le but de Adolphe Thiers, qui défend la loi, est en effet de tenir à l'écart « la partie dangereuse des grandes populations agglomérées »[8].
Le 18 mars, le roi rejette cette requête et finit par dissoudre la chambre le 16 mai, en fixant les élections aux 23 juin et 3 juillet[95]. Il organise l'insurrection, chaque chef républicain étant chargé de prendre un arrondissement de Paris et de s'y proclamer maire. Ces trois partis se fédèrent en 1951 pour former une force politique qui représente la droite modérée et républicaine, c'est le Centre national des indépendants et paysans, aussi appelé le CNIP. Issu d’une famille aristocratique, il est légitimiste jusqu’aux années 1830 et est élu député en 1833. Leurs craintes se confirment lors de la chute provisoire du roi d'Espagne Ferdinand VII, déchu par l'armée avec le soutien des carbonari italiens, à cause de son refus d'appliquer la constitution[18]. Charles X, conformément à la coutume de l'époque, accorde une amnistie de début de règne en 1825[62]. Or, dans cet après-midi du 28 juillet, les insurgés repoussent les armées royales qui ne parviennent pas à reprendre l'Hôtel de ville. De nombreux écrivains mettent leur plume au service d'une société plus égalitaire et plus libre, en encensant le libéralisme politique. Elle devient vite la plus importante société secrète d'opposition au régime monarchique, devant celle des Amis de la vérité ou celle des Chevaliers de la liberté (implantée dans l'ouest)[14]. Ce mouvement domine la vie politique française de 1876 aux années 1890. Mais s'il s'avère que la République fait peur à certains, elle est aussi un synonyme de progrès pour d'autres. En 1827, avec l'échec des lois de Villèle[71], de nouvelles élections se profilent. Savants, écrivains, juristes, membres des universités et provinciaux mettent en commun leurs travaux. Malgré cette répression européenne, les souverains redoutent toujours une révolution. La dernière modification de cette page a été faite le 12 août 2020 à 13:52. Cet ouvrage est relayé par la presse et par le nouveau journal libéral Le Globe.