Facile à comprendre de façon théorique, la barrière entre le droit et la morale n’est pas toujours très étanche en pratique. Récemment, avec la diversification de plus en plus importante de documents mis en vigueur au sein des entreprises, une nouvelle distinction venues du droit anglo-saxon se répand de plus en plus dans les droits continentaux européens. Matthieu (20, 24-28), Les vendeurs chassés du temple Matthieu (21, 12-17), Parabole des talents Matthieu (25, 14-34), Parabole du bon samaritain Luc (10, 29-37), Vendre ses biens et faire l'aumône Luc (12, 33-34), L'intendant fidèle (ou gérant habile) Luc (16, 1-8), Contre les pharisiens, amis de l'argent Luc (16, 14-15). Pour qu’elle soit efficace, la plupart des éthiciens suggèrent qu’une politique éthique devrait être : Des directeurs éthiques (parfois appelés en anglais ethical officers ou compliance directors ou business conduct officers) sont nommés formellement dans des entreprises depuis le milieu des années 1980 (aux États-Unis). Cependant, à quelques exceptions près, les éthiciens des affaires sont en général peu intéressés par les fondements de l'éthique (méta-éthique) ou par la justification des principes éthiques fondamentaux : ils se montrent davantage concernés par les questions pratiques, et toute obligation spécifique pouvant s'appliquer concrètement à l'activité et à la relation économiques. Cette approche est devenue tout particulièrement populaire à la suite de la redynamisation de la théorie du contrat en philosophie politique, mouvement largement dû à la Théorie de la justice sociale de John Rawls et à l’émergence de l’approche consensuelle pour la résolution des problèmes du monde des affaires (approche consensuelle qui est l’un des aspects de la dynamique pour la qualité qui a émergé dans les années 1980). L'œuvre de John Rawls (1921-2002) est une contribution remarquable dans ce domaine. À titre d'exemple, sur la base des données disponibles et après filtre par 7 critères plus ou moins pondérés (bilan judiciaire, responsabilité citoyenne, respect de l'environnement, gouvernance interne, influence de la direction, les systèmes internes de garanties éthiques…)., pour des entreprises qui postulent à ce classement, le magazine Ethisphere dresse annuellement une liste mondiale des 99 sociétés les plus « éthiques » (sans classement de ces entreprises les unes par rapport aux autres). le fait d'employer toutes les personnes les plus talentueuses dans un domaine précis, indépendamment du besoin réel que l'entreprise a de leur talent, dans le but d'empêcher les concurrents de recruter ces talents ; la recherche de valeurs universelles comme fondements pour les comportements dans le, les questions éthiques qui émergent dans le cadre des transactions internationales, comme la, l'hétérogénéité des normes sociales à travers le. En 1745, le pape Benoît XIV rappelle, dans l’encyclique Vix pervenit que tout prêt à intérêt est interdit quel que soit son taux[13]. (consulté le 30 mars 2013) . Dans cette encyclique, Léon XIII condamne « l’usure dévorante » qui aggrave le sort d'une classe ouvrière déjà paupérisée et il ajoute : « Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Église, elle n’a cessé d’être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d’une insatiable cupidité ». Un grand nombre de problèmes pratiques sont ressortis du contexte internationalisé des affaires. C'est ici un emploi du mot « usure » dans son sens moderne : un taux d’intérêt excessif, alors que la doctrine traditionnelle qui est évoquée condamnait sous ce terme l'ensemble des activités de prêt d'argent contre rémunération[13].