Dans le canon 3, il est stipulé que "le Concile interdit, avec sévérité, aux évêques, prêtres, diacres, ou à tout membre du clergé, d’avoir avec eux une personne de l’autre sexe, à l’exception d’une mère, une sœur, une tante, ou bien des femmes n’ayant aucune grâce"; mais, pendant ce même Concile, il ne fut pas interdit aux prêtres déjà mariés de continuer une vie sexuelle normale. Mais lui, leur dit : Pas tous peuvent, avec ce que vous avez dit, seuls ceux qui ont reçu le don (ou pántes joroúsin ton lógon toúton, all’hois dédotail). L’herméneutique biblique actuelle garantit absolument la thèse selon laquelle Jésus n’institua pratiquement rien, et encore moins un modèle déterminé d’Église. Selon Mth 19,10 Jésus répondant à quelques pharisiens qui l'avaient interrogé à propos du divorce, affirma l’indisolubilité du mariage, (comme objectif à atteindre, comme perfection vers laquelle nous devons tendre, et non pas comme une simple loi à imposer), à ces pharisiens, qui lui opposaient la Loi de Moïse qui permet le divorce, il leur répondit8: "Incorrigibles que vous êtes ! Les sacrements : symbole d’une rencontre. Saint Jérôme, par exemple, un des principaux pères de l’Église et traducteur de la Vulgate (la Bible en version latine), ne les a jamais acceptées comme une institution divine et, en outre, ne se laissa pas ordonnner évêque ; étant donné que dans les Évangiles seulement, on parle de diaconat et de presbytèrianisme, Saint Jérôme défendit qu’être évêque équivalait à être en dehors de l’Église (entendue dans sa signification authentique et originelle de Ecclesia ou assemblée de fidèles). Au Concile I de Létran (1123), le pape Calixito II condamna à nouveau la vie en couple des prêtres et avalisa le premier décret explicite obligeant au célibat. La mentalité de Létran et de Trente revient à gouverner l’Église. Il utilise de nombreuses sources : les Écritures sacrées; les pères de l’Église; la liturgie, ainsi que l’autorité du Magistère. En synthèse, bien que ce soit entrer dans une octave théologique très subtile, mais fondamentale pour tout catholique qui voudra savoir en vérité quelle position le sacerdoce occupe dans cette Église autoritaire, le sacerdoce commun (propre à chaque baptisé) appartient à la koinonia ou communion des fidèles, étant ainsi une réalité substancielle, essentielle, de l’Église du Christ; tandis que le sacerdoce ministériel, comme tout ministère, appartient à la diakonia ou au service de la communauté, et non à l’essence de celle-ci. Selon les dernièrs documents officiels de l’Église disponibles en 1990 il y avait seulement trente sacerdotes diocésains inscrits en facultés, pour des études civiles, ce qui représente 0,14% du total des prêtres. Et, finalement, à partir du Concile du Vatican II, (documents Gaudium et Espes, et Lumen Gentium), pendant la seconde moitié du XXème siècle, la structure hiérarchique de l’Église n’a pas ses racines dans le divin, mais provient de l’antiquité (c’est une simple question de structure qui devint une habitude). Ceci, en toute logique et indubitablement, doit être ainsi, puisque du point de vue socio-culturel, étant donné que Jésus était un juif fidèle à la loi, comme nous l’avons déjà mentionné jamais ne pouvait préférer le célibat au mariage. Code du Droit Canonique. Les fidèles catholiques ont souffert des siècles, en croyant, pieds et poings liés, à la doctrine officielle de l’Église qui présentait le sacerdote comme un homme différent des autres, meilleur que les laïcs, "spécialement élu par Dieu", à travers sa vocation, son investiture personnelle et permanente du sacré, par le pouvoir exclusif pour officier dans les rites et les sacrements et appelé à être l’unique médiateur possible entre l’être humain et le Christ. (1994). Écrit par Pepe Rodríguez PROLOGUE Pepe Rodríguez, nous révèle dans cette œuvre magnifique «les dessous de l’Église Catholique», comment avec le temps, les écritures saintes ont été mal interprétées, et ce, au bénéfice et au profit d’une institution, qui, loin de divulguer fidèlement les enseignements de Jésus, les a pervertis pour remplir ses coffres.