sites Web & bilbio | Histoire-Géographie-Educati... | jaurailebac | D’autres pages de la vie ont été tournées depuis mais celle-ci fut la première, celle de l’enfance, celle de l’insouciance, celle que l’on n’oublie jamais. En face, les petites maisons des pensionnés abritaient pour la plupart d’entre-elles des veuves de mineur : la silicose était passée par là. Malgré cela, on peut pratiquement affirmer aujourd’hui que notre hymne national est une ….
La ville de Metz, la Lorraine, La France et même le monde entier sauront reconnaître votre volonté d’éviter un nouveau drame humanitaire mais aussi votre capacité de discernement. Dès que j’en eu l’âge, mon père m’appris les règles de la manille et surtout de la belote. Ce parterre de fleurs s’étendait jusqu’au bord de la rue, contournant le ‘trou d’eau’ (sorte de puits récoltant les eaux de pluies et celles que l’on y jetait après les lessives des lundis et les bains des samedis). Pourtant, on est toujours bien reçu d’habitude à Metz (photo L’Est Républicain). Nous ne devions certainement pas toujours être très propres lorsque nous rentrions à la maison. Si le premier hymne, celui chanté par les supporters en début de match, est La Lensoise, une adaptation de La Marseillaise, Les Corons est depuis le milieu des années 2000 l'hymne qui accueille les joueurs au retours des vestiaires, en début de seconde mi-temps. Le Tome 1; Le Tome 2; Le Tome 4; Les incontournables. Derrière ce mur, ce n’était qu’énigmes et mystères: interdiction de monter sur le mur pour voir ce qu’il cachait. | Bry autrefois | constipation | Saint-uniacais morts pour l... Alors, Monsieur le Préfet de Moselle a pris les décisions qui le feront entrer dans la légende. Rouget est reconnu pour n’être qu’un médiocre violoniste.
Il y a certainement encore beaucoup de choses à dire sur la vie dans les corons de notre jeunesse. Pas de règles précises, pas de ‘hors jeu’. Le samedi, il fallait aussi faire son ‘samedi’. Il arrivait souvent que la baisse d’intensité entraîne l’extinction de la télévision. La volière nous servait donc aussi de refuge pour nos parties de cache-cache. Il devait faire largement plus de quarante degrés lorsque nous nous glissions dans ces baignoires de fer blanc. Pour cela, un vieux poêle à charbon qui devenait aussi rouge que l’enfer lorsque la grande lessiveuse en tôle galvanisée lui demandait de faire bouillir son contenu. Catholiques pratiquants, André, le père avait participé à la construction de la chapelle Sainte Thérèse, près de l’école maternelle. Grandes parties de ‘Gendarmes et voleurs’ avec les autres enfants du coron ou de billes avec mon copain Pascal qui habitait la maison à côté de la nôtre. Annuaire | Le numéro 3 de la rue Lamennais se situe dans la ‘cité 14′ comme on dit aujourd’hui. Mais en attendant l’âge d’être en primaire, on allait à l’école maternelle qui elle se situait ‘au quatorze’, sur la Route de La Bassée, près de la chapelle.
Au sol, un carrelage noir et blanc usé, aux murs la tapisserie à fleurs qu’un oncle venait de temps en temps d’Arras pour en changer. La propriété de l’ingénieur était un lieu sacré. Celle qui obligeait nos parents à se lever tôt pour vider les cendres avant de la rallumer afin que nous ayons chaud en nous levant. Dès trois ans, le premier lundi de septembre, nos parents nous lâchaient dans ce qui était pour nous un nouveau monde. Car se sont de vrais sauvages ces supporters lensois. La lessiveuse d’eau bouillante sur le poêle alimentait à l’aide d’un seau la baignoire posée à proximité. S’il y en avait un pour qui ce calendrier avait moins d’importance, c’était mon père. Les Corons, c’est l’histoire d’une chanson, désormais mythique ici à Lens, clamée par 30 000 supporters Sang et Or au stade Bollaert-Delelis : émotions et frissons garantis ! Il est fort possible que le capitaine du génie Rouget de l’Isle ait stationné en garnison à Saint-Omer et directement côtoyé Grison ou entendu jouer cet air. Groseilliers, framboisiers, cassissier … non seulement nous apportaient de quoi nous régaler l’été mais étaient aussi un superbe lieu de cachette lors de nos parties de ‘gendarmes et voleurs’. Il ne fallait surtout pas oublier de faire poinçonner sa carte de présence à l’entrée. On vous raconte ! Mais le soir, hors de question de rester et de manger dans la salle, elle n’était réservée que pour les dimanches. Depuis, cette version a sérieusement été mise en doute. Il est né à Lens en 1746, fils d’Eugène Grison et de Jeanne Caboche. La couleur du jardin était rythmée par les saisons : noir comme la terre ou blanc de neige l’hiver, vert comme la végétation renaissante au printemps, magnifiquement coloré comme les fleurs de l’été, brun comme les feuilles fanées de l’automne. Autre plaisir dominical que mon père me faisait partager : les rencontres de football au Stade Bollaert toutes les deux semaines. Regardez comment ils ont laissé les champs de bataille après leur passage dans les villes au cours de leur dernière campagne : Dijon, on l’a dit mais aussi Laval, Le Havre, Tours, Arles, Clermont-Ferrand, Niort, Nancy, Angers, Brest, Auxerre, Troyes, Créteil ne sont plus que ruines et désolation. de la partition est identique à l’œuvre de Rouget de l’Isle : Esther.
Un peu plus loin, dans la première maison de la grande barre de corons de la Route de La Bassée, quasiment au pied du chevalet de la fosse 14 habitaient la famille Ramon. C’était une révolution dans notre vie. Mon père avait percé une fenêtre dans ce local mal éclairé qui servait à la fois de salle de bains et de laverie. Ainsi, je faisais partie du groupe des hommes qui alignaient tierces, belote-rebelote et dix de der en jetant à grands coups les cartes sur le tapis.