Les rites comme l'entrée au collège, le bac et le permis de conduire sont des moments forts dans le passage à la vie adulte. En droit et en raison, une conjecture (au moyen des sondages d’opinions ou de toute autre méthode plus ou moins sophistiquées) sur qui a voté et pour qui n’est pas une preuve du consentement. L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses e-mail ! Aucun des membres du conseil d’administration ne proteste. Ce refus de participer à un processus de décisions collectives, qui donne le pouvoir de contraindre une population entière ou une fraction d’entre elle à des obligations auxquelles elle ne consent pas, est parfaitement moral. Tout au contraire, il faut considérer que, sans qu’on lui ait même demandé son consentement, l’individu se trouve de toutes parts entouré par un gouvernement auquel il ne saurait résister ; un gouvernement qui, sous peine de châtiments graves, l’oblige à donner son argent et ses services, et à renoncer à exercer quantité de droits qui lui sont naturels. Maintenant que nous avons une idée plus précise de ce que peut être un contrat social fondé sur le consentement, il est possible de rejeter aisément cette théorie. Ne nous laissons pas intimider par cette propagande. Il est fondamentalement moral de s’y opposer. Exactement comme l’État devra accepter que les métèques aient leur propre défense. Comme tous les votes sont exprimés secrètement (par scrutin secret), il n’existe aucun moyen légal de connaître, grâce aux votes, qui vote pour ou qui vote contre, par conséquent le vote n’apporte aucune preuve légale que tel individu particulier soutient [un candidat]. Pour ceux qui votent pour le non élu on ne saurait dire à proprement parler qu’ils ont voté pour soutenir ce candidat mais pour éviter la tyrannie que le candidat élu s’apprête, pensent-ils, à pratiquer à leurs dépens. Les étrangers vivants sur notre territoire ne sont pas autorisés à voter pour être représentés au parlement français, même s’ils paient des impôts. Reprenons les dix arguments de Lysander Spooner avec un commentaire contemporain. Selon un sondage paru au mois de septembre, seuls 22 % des 18-24 ans y seraient favorables. S’abstenir est donc un acte politique qui délégitime le processus politique. Lors de la dernière présidentielle, il y a eu des débats dans les classes et chaque élève était en mesure d'expliquer ses convictions. Qui dit consentement tacite dit possibilité d’objecter ! Voter ne  signifie pas un consentement aux obligations issues des urnes, pas plus qu’on ne peut appeler « consentement » l’obéissance des citoyens à un groupe d’hommes armés appelé gouvernement. Jean-Luc Mélenchon : "La dette de l'État, c'est de la rigolade !". Si une femme reproche à son mari ses relations adultères, celui-ci peut toujours lui dire de quitter le foyer ou d’épouser un autre homme. Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail. Le recensement qui était obligatoire a été supprimé et remplacé par des sondages sur des échantillons représentatifs de la population sans forcer les gens à répondre et on obtient le même résultat qu’avec le recensement. Libéral et scientifique, il fait partie du bureau éditorial du Journal of Libertarian Studies. Par exemple, un jeune de 16 ans ne paie pas d'impôts, c'est normal, ce sont ses parents qui le font. Il n’est pas inutile de relire les arguments de Lysander Spooner, ce juriste américain du XIXe siècle. On lui dit qu'il peut être maître de son destin, mais c'est faux. Acheter son vote, en revanche, est un échange volontaire. Une telle proposition, si elle était mise en œuvre et respectée, ne changerait pas fondamentalement la représentativité du parlement.

Sanctions très variables d'un pays à l'autre, de 10 à 1000€ (1000€ pour le Luxembourg). Le pédagogue 05/11/2015 12:45. Un groupe de réflexion, mené par Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis), travaille sur de « nouveaux droits pour les jeunes », notamment celui de voter dès 16 ans aux élections locales. Exercer une vengeance via l’usage de la force ou de sa menace c’est violer le droit de propriété sur soi ou l’intégrité physique de cet électeur. Depuis l’ère de l’arme nucléaire, de la télévision, d’Internet et de la mondialisation des communications, l’assassinat de masse des populations s’est ralenti, en revanche le vol (impôt et endettement massif) s’est substitué aux « démocides« , mais un vol est un vol, cela reste toujours un crime ou un délit sans parler du recel de ces vols et de la fausse monnaie (monopole d’émission de la monnaie sans contrepartie réelle) produite par les hommes d’État. En aucun cas on ne peut parler de consentement. L’abstention, comme l’ignorance des électeurs sur les conséquences attendues du vote, sont interprétées par les économistes comme le résultat d’un comportement purement rationnel de leur part et non pas comme un jugement de valeur sur la finalité du vote. Voter est souvent assimilé à un devoir moral parce qu’il exprime une adhésion à un contrat social. cinquantaine de fois depuis le XIXe siècle mais jamais d'aboutissement. Prenons l’exemple suivant : lors du conseil d’administration d’une entreprise, le Président fixe la date de la prochaine réunion et demande s’il y a des objections. Ceux qui votent le font sans doute pour éviter que leur propre argent (ou leur temps) ne soit utilisé contre eux ou à des fins qu’ils jugent profondément immorales – comme de financer par l’impôt les campagnes et les partis politiques qui se déclarent sans vergogne vos ennemis ! Par définition, le jeu électoral est un jeu à somme nulle, voire négative. capable du nuire et prendre en otage toute ou partie d’une population). Si à ces derniers on ajoute les abstentionnistes, les votes blancs et nuls, aucun parti politique ne dépasse 10% des suffrages de ceux qui sont inscrits sur les listes électorales. Chacun vote contre la tyrannie attendue qui sera exercée par celui qui sera élu. L’obligation d’aller voter, si la pénalité associée est effectivement appliquée, peut alors inciter les abstentionnistes à se déplacer quitte à voter nul ou blanc. Mais regardez les élèves des filières technologiques et professionnelles ! Là, le gouvernement envisage d'accorder uniquement un droit.