Elle n’est pas nouvelle, mais s’est aggravée depuis l’automne 2019. Malgré le succès de l’Armée Irakienne à Ramadi qui a amélioré l’image internationale de l’Irak, le Premier ministre Haider Al Abadi est toujours dans une situation politique délicate sur le plan intérieur tant vis à vis des Kurdes que des sunnites, communautés qui représentent chacune environ 20% de la population irakienne. Au niveau sécuritaire, il y a donc un regain de tensions significatif entre les forces de la coalition et les milices chiites, qui sont bien plus qu’une force paramilitaire. M. B. : Tous ces éléments montrent une généralisation du sentiment antiaméricain.
Avec le Kurdistan les rapports continuent de se détériorer pour trois raisons, politique, militaire et économique. Engagée au sein de la coalition internationale contre Daech, l’armée française est présente en Irak, où le général... Irak : actualités, reportages et analyses, Les sunnites irakiens continuent à rêver de « leur » État, « Le déplacement du président français est capital pour l’Irak », En Irak, la contestation gagne le Kurdistan, En Irak, des assassinats ciblés pour faire taire la contestation, L’Opep limite toujours sa production de pétrole, Cardinal Louis Sako : « Une religion ne peut pas servir de socle à un état moderne », Les « Patrimoines d’Orient » passés en revue, Irak, les blessures toujours vives des enfants yézidis, Irak, l’AED s’inquiète de l’émigration des chrétiens de Ninive, © 2020 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de la Croix Network, Fin de l’enquête sur l’assassinat du père Hamel, Dépenser vite et fort : un budget 2021 de relance et de déficits, Procès des attentats de janvier 2015 : « L’énorme regret » d’un chef du renseignement, Canicule : le rafraîchissement arrive enfin par le nord-ouest, Cynthia Fleury : « Ne pas soutenir le soin, c’est ruiner la solidarité », Courances, un « jardin d’eau » sans cesse réinventé, Transition au Mali, les militaires gardent la main, États-Unis, 20 morts dans une fusillade à caractère vraisemblablement raciste au Texas, L'enquête russe revient empoisonner Donald Trump au Congrès, Pierre Rosenberg fait don de sa collection au futur musée du Grand Siècle, Accusations d’antisémitisme : Stéphane Bern défend l’écrivain Pierre Loti, En Guinée, l’archevêque de Conakry dénonce l’expropriation abusive des domaines de l’Église, Olivier Giroud : « Jésus est avec moi sur le terrain », Instrument de travail pour le Synode 2019 sur l’Amazonie, La France veut éviter l’escalade au Moyen-Orient. Daesh ne peut obtenir des gains de terrain dans ses attaques qu’en lançant simultanément 60-70 voitures piégées à la fois pour comme c’était le cas, ce mois-ci, lors des batailles de Tharthar et de l’est d’Amiria Faluja. Irak, et que la situation sécuritaire se stabilise. On revient plutôt à un niveau de violences miliciennes et insurrectionnelles semblables à celles des années 2000. 190 députés sur les 328 étant absents, le parlement irakien n’a pu poursuivre ses travaux. Soit ce sont les milices chiites, dans une logique de vengeance à la suite de l’assassinat du général Soleimani, soit ce sont les djihadistes qui, depuis plusieurs mois, reconstituent leurs rangs et signent un certain nombre d’attaques extrêmement violentes. Une fois l’ennemi commun évanoui, les tensions ont repris.
Ils visent les Kurdes habitant dans les quartiers de Bagdad à majorité shiite. Environ une vingtaine de personnes sont enlevées chaque jour auxquels s’ajoutent des cambriolages, d’assassinats, de vols à main armée et de chantages. Un tel effort « américaniserait le conflit, permettant à l’EI d’appeler ceci une occupation étrangère ». Situation sécuritaire dans le gouvernorat d’Erbil (Kurdistan irakien) en 2014 -2015.
La Croix : Dans quel contexte politique et social survient cette attaque contre la base militaire dans le Nord irakien ?
L’Irak connaît une crise politique très violente. ��V3��c����Z��W�>$�DӇ[��'��z7
La situation sécuritaire en Irak s'est améliorée depuis que les forces de sécurité irakiennes ont totalement vaincu les combattants extrémistes de l'EI, dans tout le pays, à la fin de 2017. Face au succès de l’intervention Russe en Syrie (les forces d’Assad sont sur le point de prendre Alep) et le déploiement de troupes turques au Kurdistan, Washington [1] a décidé à d’accroitre son effort terrestre en Irak par l’envoi d’éléments de la 101ème division aéroportée pour aider les forces irakiennes et les peshmergas à reprendre Mossoul et Raqqa. Au lieu de cela, a-t-il expliqué, « nous allons permettre à des forces locales motivées et une coalition internationale au plan de campagne clair, avec le leadership américain et toutes nos capacités impressionnantes de frappes aériennes, forces spéciales, outils informatiques, renseignement, équipement, mobilité et logistique; de formation, conseil et assistance de la part de ceux sur le terrain, dont vous, de réussir ». Syrie : après la libération de Raqqa, la fin du groupe État islamique ? De plus, les attaques des milices chiites contre les forces de la coalition, en décembre dernier, ont instauré dans la région un cycle de représailles. 18. Commentaires Analyse de la situation politique et militaire en Irak - Janvier 2016.