From: Il obtient des territoires des Mèdes pour son aide apportée face aux Séleucides, il prend possession des terres des Albans[16] et gagne du territoire en Ibérie et en Syrie. CHAPITRE PREMIER LA GÉoGRAPHIE DE LARMÉNIE ET LHIs . Depuis la chute du régime soviétique, le Caucase est partagé entre deux groupes d'influences : l'axe Turquie - Géorgie - Azerbaïdjan soutenu par les États-Unis et l'axe Russie - Arménie - Iran. Le territoire arménien compte alors quelque quarante-six mille kilomètres carrés. Un « oblast (province) arménien » est bien créé dans les territoires conquis mais il disparaît en 1840 lors de la réorganisation de la Transcaucasie en gouvernements. Des milliers d'Azéris défilent à Sumqayıt contre l'indépendance du Haut-Karabagh la nuit du 28 février. | Contact this seller Basile Ier, qui prend le pouvoir en 867 et fonde la dynastie « macédonienne », a également des ascendants arméniens, probablement des Mamikonian. Tatiana Pignon est élève en double cursus, à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, ainsi qu’à l’Université de la Sorbonne en Histoire et en langue. PAYOT - 1973 - Demi-reliure toile rouge à toile, pièce de titre. Cette région, pourtant sous contrôle azéri, est habitée majoritairement par des Arméniens (plus de 80 %). Toutefois, c’est le royaume d’Urartu qui fonde pour la première fois l’existence politique arménienne : entre 883 et 590 avant notre ère, ce royaume fut l’un des principaux rivaux de l’Assyrie, face à laquelle il parvint à unifier les différentes tribus et principautés présentes sur l… Devenu impopulaire en raison de ses positions jugées trop conciliantes sur ce sujet, le président Levon Ter-Petrossian a été contraint de démissionner en 1997. L'Urartu a développé un art caractérisé par le travail du bronze et par la construction de citadelles.

Dans le sud de l'Arménie, après l'acquisition de l'indépendance en 908, les Arçrouni règnent sur le Vaspourakan autour du lac de Van. Si, dans la plupart des langues, le mot « Arméniens » est utilisé pour désigner ce peuple, les Arméniens eux-mêmes se nomment « Hay » (en alphabet arménien : « Հայ », au pluriel : « Hayer », « Հայեր »), nom qui semble provenir du héros national éponyme Haïk. J.-C.) fait ériger une stèle qui commémore sa victoire sur des « rois de Nairi ». Dès la deuxième moitié du VIe siècle avant notre ère, toutefois, le territoire passe sous la domination de la Perse achéménide, probablement sous le règne de Darius Ier (521-486) : conservant son unité territoriale, l’Arménie devient alors une province perse divisée en deux satrapies (la XIIIe et la XVIIIe, selon Hérodote), et, renommée pour ses chevaux, paie son tribut à l’Empire sous forme de poulains.

Artaxias, quant à lui, inaugure la dynastie des Artaxiades et fonde un royaume arménien hellénistique en 190 av. Bien que la notion de génocide ne date que des lendemains de la Seconde Guerre mondiale, elle sera retenue pour les massacres de 1915-1916 par la majorité des historiens et par divers pays ainsi que par le Parlement européen (1987). Librairie Laurencier Un nouveau pogrom a lieu dans la ville de Kirovapat. À la mort de Léon Ier en 1219, une nouvelle dynastie arrive au pouvoir, celle des Héthoumides, qui recherchent l'alliance des Mongols qui ont fait irruption au Moyen-Orient au milieu du XIIIe siècle. Histoire de l'Arménie… L'organisation du royaume est calquée sur celle de la féodalité occidentale jusque dans le vocabulaire : les nobles rendent hommage (oumadch) au roi dont ils tiennent une terre en fief. À force de révoltes et d'agitations, l'Arménie perse (ou Persarménie) gagne une courte période d'autonomie entre 485 et 505/510 sous l'impulsion de Vahan Mamikonian qui dirige, en quelque sorte, le pays[24]. Avant même le coup d'État contre Gorbatchev, l'Arménie déclare sa souveraineté vis-à-vis de l'Union soviétique le 23 août 1990. Terreau d’une culture originale, qui n’a jamais pu être assimilée par l’un ou l’autre des nombreux pouvoirs qui la prirent sous sa coupe, l’Arménie est l’une des plus anciennes civilisations au monde et affirme dès l’Antiquité son identité très forte, qu’elle parvient à conserver même après son passage, au VIe siècle avant J.-C., sous la coupe de l’immense empire perse achéménide. Kartoniert. Cependant, le soviet suprême de l'Arménie veut et vote le rattachement du Haut-Karabagh vers le 15 juin 1988. Découvrez les avantages de l'application Amazon. Histoire de l'Arménie des origines à 1071. Après une brève révolte contre les Bolcheviks (février 1921), une Arménie « indépendante » se retrouve dans l'orbite de l'Union soviétique. Presque soixante-dix mille personnes défilent dans la capitale du Karabagh (Stepanakert) ce 11 février pour demander l'indépendance vis-à-vis de l'Azerbaïdjan et faire partie de l'Arménie avec l'appui de cette dernière. "Regard de l'Histoire", 1973.

Elle s’est spécialisée en l’histoire de l’islam médiéval. Le conflit d'intérêt entre les deux partis mue naturellement en un conflit armé dont la période s'étendra de la fin de l'année 1991 au printemps 1994. Plus tard, Tahoutmès III, roi égyptien de la XVIII e dynastie, après avoir conquis la Mésopotamie, lutta contre les Arméniens des montagnes. Ils franchissent alors l'Euphrate et se fondent avec les Urartéens auxquels ils imposent leur langue. Dans la collection "Regard de l'Histoire".

Cette opposition est particulièrement bien illustrée par le tracé de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan destiné à fournir aux occidentaux du pétrole de la mer Caspienne. HISTOIRE DE L'ARMÉNIE DES ORIGINES A 1071 ---.   OK   En savoir plus, Rejoignez Babelio pour découvrir vos prochaines lectures. À cette époque se développe aussi la poésie arménienne, existante depuis le Ve siècle : Grégoire de Narek est l'un des principaux représentants, avec Nersès Lambronatsi, ou encore Grégoire Magistros. De nombreuses bases sont couvertes: historiques bien sûr, mais également géographiques, sociétales, linguistiques, religieuses, etc. La capitale urartéenne, toutefois, n’est pas Erebouni mais Tushpa, élevée à ce rang par le roi Sarduri Ier. Au IXe siècle, Achot Ier de la famille des Bagratouni, fondateur de la dynastie des Bagratides, obtient des Abbassides le titre de « prince des princes » (862).