Migrants en Libye : huit ONG traînent la France au tribunal, Armes françaises au Yémen : le document missile, Au Kerala, Rahul Gandhi veut «construire un pont entre le nord et le sud de l’Inde». Lundi, le chef de guerre Ali Darassa montait les marches de la mairie de Bambari, dans le centre du pays, pour y être officiellement nommé «conseiller spécial militaire à la Primature», avec «rang de ministre délégué». Deux ans plus tôt, les miliciens de l’UPC avaient pourtant été chassés de la localité par les Casques bleus : les Nations unies avaient alors déclaré Bambari «ville sans armes» et en avaient fait un symbole de la reconquête de ce pays à la dérive, contrôlé à 80% par des mouvements armés. Près de 10 000 personnes ont été déplacées en raison des violences selon Human Rights Watch. Entre 5 000 et 10 000 d'entre eux fuient dans les villes voisines de Bambari et Bangui[7]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Paradoxalement, dans l’un des pays les plus démunis au monde, classé 188e sur 189 pour l’indice de développement humain de l’ONU, ce sont les richesses (or, diamant, bois, bétail, faune sauvage…) qui constituent le moteur du conflit. Le 3 février en Libye, un premier accord de paix dit accord de Syrte est signé par le gouvernement avec un chef rebelle, Abdoulaye Miskine. Le 21 décembre des combats ont lieu à Kabo à l'est. La coalition rebelle de Séléka, formée par des membres de la Convention des patriotes pour le salut du Kodro (CPSK), de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP), de l’UFDR, et du Front démocratique du peuple centrafricain et dirigée par Michel Am Nondokro Djotodia[17], a repris les armes le 10 décembre 2012 et conquis un certain nombre de villes au nord, au centre et à l'est du pays (dont Bria, Bambari, Ouadda, Ndélé, Batangafo, et Kaga-Bandoro le 25 décembre[18],[19]), afin selon ses porte-paroles « de faire respecter les accords de paix[20]». Le 1er décembre 2010, l'armée tchadienne réintervient une nouvelle fois pour reprendre la ville aux rebelles au nom du gouvernement centrafricain[15],[16].
CENTRAFRIQUE : LES ENFANTS DU CHAOS, reportage d'Envoyé spécial. Budget : les 100 milliards de la relance sous les projecteurs, «Charlie Hebdo» : un suspect à l’identité insaisissable Abonnés, Tests osseux : une méthode d’un autre âge, Le progrès, casse-tête de la gauche Abonnés, Trump-Biden : «Le débat peut jouer sur l’intention d’aller voter», Un million de morts du coronavirus dans le monde, A Lubumbashi, la nuit des revenants du sécessionnisme, Labour : Keir Starmer à la reconquête des fiefs perdus Abonnés, «The Social Dilemma» ou comment des repentis des réseaux sociaux investissent Netflix, «La gauche a longtemps été prisonnière du modèle productiviste» Abonnés.
Pour son intronisation en grande pompe, le leader de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), un groupe rebelle accusé de massacres répétés contre les populations civiles, était entouré du chef du gouvernement, Firmin Ngrebada, et de Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix. "Il s'agit de la première mise en examen dans une procédure diligentée par le Pnat concernant des faits commis en République centrafricaine", précise le communiqué.
Les manifestations se poursuivent. La dernière modification de cette page a été faite le 27 mars 2020 à 16:51. Cette arrestation a été ordonnée par le pôle "crimes contre l'humanité" du Pnat, dans le cadre d'une enquête ouverte en mai 2017 et désormais confiée à des juges d'instruction spécialisés du tribunal de Paris. Quelles mentions doivent apparaître sur les boîtes de masques chirurgicaux pour prouver leur conformité ? l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), un groupe rebelle accusé de massacres répétés contre les populations civiles. Centrafrique; Crimes de guerre en Centrafrique : un ex-officier arrêté et incarcéré en France. Les grands procès, certes symboliquement importants, ne changeraient rien à la situation de la population. Arrêté mardi dans l'est de la France, Eric Danboy Bagale, un Centrafricain de 41 ans, a également été mis en examen pour "actes de torture" et "association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes de guerre" pour des faits commis entre 2007 et 2014 "en tant que responsable de la garde présidentielle (...) puis en tant que responsable de milices anti-balaka", précise le parquet national antiterroriste (Pnat) dans un communiqué.