C’est bien de ces repaires, lieu de rassemblement et siège des syndicats, que jailliront les mots d’ordre des grèves. Cette déclinaison s’accompagne d’une hiérarchisation des logements qui reproduit la séparation des classes. Par souci du confort des mineurs mais aussi par mesure de prévention. La vie dans les corons 1900-1980. Ça Drache encore plus sur les réseaux sociaux : http://www.gites-de-france-nord.fr/location-vacances-Nord-Gite-a-Wallers-3942.html. Depuis le 30 juin 2012, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, au titre de « Paysage culturel évolutif ». », Début du XXe siècle, l’âge d’or des cités minières. « Des panneaux d’un étage de haut, de 2 à 7 mètres de long, de 20 à 25 centimètres de large, pesant de 2 à 7 tonnes, sont transportés sur une courte distance et assemblés en deux semaines. 8 octobre 2018 admin Commentaires 10 commentaires. Le football anime la rue, les femmes sont sur le pas de leur porte et semblent attendre, elles sont sans doute intriguées par les caméras, quelques voitures sont garées. : Conditions de vie dans un coron de Drocourt. Attachés à leur indépendance et à la possibilité pour les enfants de jouer dans les cours de derrière sans avoir à descendre de l'appartement, les Agneret ont refusé un HLM à Douai, alors qu'il aurait été beaucoup plus confortable et spacieux. Une pièce est constituée à partir de six panneaux dans lesquels les fenêtres, les carrelages et les installations électriques sont déjà incorporés », résume Virginie Debrabant. On parle aujourd’hui de les détruire plutôt que de les réhabiliter. Cette société a eu pour vocation dès cette période, la rénovation et ensuite la gestion de l'ancien parc immobilier des Houillères, voué à la destruction par les propriétaires de l'époque. C’est difficile de trouver un logement dans les corons ici ? Ils émergent autour du chevalement de la fosse dans un paysage de campagne. Madame Agneret, vous ne préfériez pas vivre dans un HLM plutôt que d’être ici ? ». Photo de famille , c’est dimanche ! Élever sept enfants dans ces conditions n'est pas chose facile. En 1900, ils sont déjà 20 000, dix fois plus, rappelle Marlène Virey, à l’office de tourisme. Aujourd’hui, ils ont évolués … Certains sont même classés aujourd’hui au Patrimoine Mondiale de l’Unesco ! > À visiter : La cité de la Clochette et Notre-Dame-des-Mineurs. « Partez pour une découverte insolite et originale, découvrez le site avec ses possibilités de réservations ! Le bal du samedi soir. Dans cet univers, le partage des tâches et des jeux entre les garçons et les filles est rigoureux. La Compagnie organise des concours de plus beaux jardins et sanctionne, par une amende, ceux qui ne l’entretiennent pas bien. Ben ici, pour l'instant ils vont jouer dans la cour. Dans l’urgence, des baraquements sont installés, anciens camps de prisonniers de guerre, récupérés dans les cantonnements britanniques, chalets en bois venus d’outre-Rhin au titre des dommages de guerre. Moi ça ne me gène pas, j'pourrais pas de les savoir dans la maison, alors pour un gosse c'est pas une vie. Le fonctionnement de la SAEMD est aujourd'hui (2013) encore en activité. Les 10 000 mineurs de 1850 seront 218 000 en 1947 (400 000 avec leurs familles), venus d’une trentaine de pays, à la grande période de la Reconstruction, apogée de leur puissance, où tout leur est accordé. Archiviste au Centre historique minier du Nord-Pas-de-Calais, à Lewarde, Virginie Debrabant tient à préciser : « Les corons ne représentent qu’un court moment, de 1825 à 1890. Des jardins individuels permettent de cultiver un maigre lopin de terre, d’y installer clapiers, poulaillers, pigeonniers et petits ateliers, afin que « la classe laborieuse » s’adonne à des « loisirs hygiéniques », au lieu d’aller se perdre dans des assommoirs où pourraient fermenter des germes de révolte. La vie dans les Corons 1900 – 1980 La vie dans les Corons 1900 – 1980. L'absence d'aire de jeu pour les enfants les contraint à jouer dans la rue ou à l'arrière des maisons, au milieu du linge qui sèche. Les habitants souffrent dans ces structures impersonnelles aux matériaux inadaptés (fenêtres en métal, fibrociment). L'épouse qui consacre ses journées à ses enfants et à son foyer insiste sur l'absence d'aire de jeu. DÉCOUVREZ LES AUTRES FRESQUES INTERACTIVES. Drocourt en tous cas ne parait pas tourné vers l'avenir puisque les enfants y sont sacrifiés. Moi je trouve ça normal, parce qu’il n’y a que la rue pour jouer, alors je trouve que pour les enfants, c’est pas un lieu pour les grandes vacances. », Dans ses corons, les maisons étaient toutes semblables faîtes de briques rouges, les unes accolées aux autres. Un café avant le départ à la mine. « Vous pourrez avoir « les terrils à défaut de montagnes » comme le chantonnait Pierre Bachelet. Les maisons des porions et des employés, plus grandes et mieux organisées que celles des ouvriers, encadrent l’entrée de la fosse. Ben oui, heureusement, parce que là où j’habitais, c’était trop petit pour moi. Bientôt, des touches « art déco » et « art nouveau » seront ajoutées. Chaque maison possède sa cour fermée avec dépendances et grand jardin dont la superficie, au fil du temps, augmente considérablement (de 50 à 1 300 mètres carrés). Ils marquent le premier âge des cités minières qui ont évolué en cités pavillonnaires, cités-jardins, et cités modernes Camus. Cette famille est très attachée à sa maison.