Un marin ? Mais son auteur, Henri Pick, un pizzaïolo breton décédé deux ans plus tôt, n’aurait selon sa veuve jamais écrit autre chose que ses listes de courses. C’est que notre homme, Jean-Michel Rouche de son nom, a de quoi vouloir aller au bout de ses soupçons, lui qui, après avoir supputé en direct sur l’éventualité d’une fraude, a perdu son émission de télévision. Lui est un jeune auteur dont le premier livre est un échec, elle est une jeune éditrice.
On s'en cogne ! A lire sur AlloCiné : Sorti en salles le mercredi 6 mars, le film "Le Mystère Henri Pick", qui réunit Fabrice Luchini et Camille Cottin, est adapté d'un best-seller de David Foenkinos. Le cinéaste revient sur la conception de son romantique et complexe «Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait». France, 2019, 100 minutes. Ce soir-là, Rouche voit rouge. Lors d’une émission télévisée qu’il anime, il se permet de remettre en cause la paternité d’une œuvre brillante, attribuée à un pizzaiolo breton jusqu’ici inconnu. Rouche est convaincu que feu Henri Pick n’est pas l’auteur de ce livre. Ni sur l'édition, ni sur la lecture, ni sur les pizzaïolos, ni sur la Bretagne. Au sortir d’autant de dédales, clore sur une telle posture laisse perplexe. Le Mystère Henri Pick est un film réalisé par Rémi Bezançon avec Fabrice Luchini, Camille Cottin. Astucieuse tactique, mais qui ne suffit pas à colmater tous les trous dans le scénario qui, on s’en désole, s’écroule au dernier acte. C'est vrai, le film repose entièrement sur Luchini, qui est tout à fait formidable. On y suit un célèbre critique qui, convaincu que le succès de librairie du moment cache une supercherie, se rend en Bretagne le temps d’une enquête un brin obsessionnelle. En revanche, il y a une deuxième émission quelques temps plus tard qui est complètement foireuse. Le film Le mystère Henri Pick se déroule en bonne partie en Bretagne. Babelio vous suggère. Ou comment la comédie «Belle-fille» de Méliane Marcaggi a soudé ce trio joyeux que «Le Devoir» a attrapé à Paris. Rémi Bezançon adapte le roman de Foenkinos, "Le Mystère Henri Pick" avec au casting Camille Cottin et Fabrice Luchini.
D’emblée, l’idée d’une « bibliothèque des livres refusés » donne un ton légèrement surréaliste mais plaisant au scénario.
OK En savoir plus, Rejoignez Babelio pour découvrir vos prochaines lectures, Critiques sur Le mystère Henri Pick (486). Question d’atmosphère.
C’est heureux, puisque, abondante littérature à l’appui, un mystère ne semble jamais aussi mystérieux que là-bas. Comme le notait le collègue André Lavoie dans son entretien avec le cinéaste, on a en somme affaire à un Agathie Christie où la mystification à démontrer tient lieu de meurtre à élucider.
Sur place, un manuscrit attire son attention. J'ai l'impression qu'il a bouffé Bezançon. Critique Lambert Wilson incarne le célèbre général de Gaulle dans un drame biographique au classicisme vieillot. Son auteur serait Henri Pick, le tenancier d'une pizzéria dans le même village, décédé deux ans plus tôt. Ce n’est pas forcément une question d’imposture, c’est l’artifice autour des œuvres.
Les cinq premières minutes sont assez justes.
Voire l’épouse d’Henri Pick ? Mon premier Foenkinos : « le mystère Henry Pick », Vous aimez ce livre ? Rude journée. Survient alors un épilogue en forme de statu quo. pour consulter
Qu'en ont pensé les critiques du "Masque & la Plume" ? Parce que le film est vraiment tarte. Lui est un jeune auteur dont le premier livre est un échec, elle est une jeune éditrice. Les cookies assurent le bon fonctionnement de Babelio. Ca a bien commencé. Fabrice Lucchini se délecte à jouer les intellos légèrement hautain et flegmatique, dont le cynisme semble contagieux. Il reçoit la veuve (jouée par Josiane Stoléru) de Henri Pick, un pizzaïolo breton qui a laissé, avant de mourir, un roman génial, que Grasset a publié avec succès. DOSSIERL'actu du cinéma : les critiques du Masque et la Plume. Le film est bien idiot, bien Oui-oui au pays de l'édition. Et pourquoi pas feu le fondateur de l’établissement ? La réalisation de Rémi Bezançon insuffle, en outre, un mouvement élégant et fluide à l’histoire, auquel le montage hyper bien réglé de Valérie Deseine vient imprimer un rythme allègre. Or, de ce constat découle l’impression d’une solution arbitraire.
Mais au bout d'un certain temps… c'est tristounet comme cinéma.
Monia Chokri sur sa comédie déjantée pour laquelle on a craqué sur la Croisette. Le personnage central est le feu Henri Pick, auteur d’un manuscrit refusé qui une fois retrouvé et publié, est encensé non pas spécialement pour le contenu de son roman mais plutôt pour son incroyable histoire de pizzaiolo auteur. La veuve de l’auteur quitte alors le plateau, tout comme la jeune éditrice qui a découvert par hasard le manuscrit dans une étrange bibliothèque des manuscrits refusés située à Crozon…. Elle le feuillette et, ô surprise, réalise que c’est brillant.
C'est terrible. SA : J'ai rien à dire sur ce film que je trouve parfaitement insignifiant. ajoute au charme.
Il phagocyte comme d'habitude, il pousse, il est tout seul… et il y a un moment où ce jeu en roue libre j'en ai un peu ras-le-bol.